Georges Brunon (1925-2016)

Georges Brunon (1925-2016) est né dans le centre de la France. En 1947, il entre aux Beaux-Arts de Paris. Il fréquente alors les cafés de Saint-Germain-des-Prés en compagnie de César, Dimitrienko, Kawun, les peintres abstraits des « années cinquante ».

Comme Kandinsky, il pense que l’art sur beaucoup de points est semblable à la religion. Son évolution n’est pas faite de découvertes qui annulent les anciennes vérités mais d’illuminations projetant une lumière aveuglante sur de nouvelles perspectives, nouvelles vérités qui ne sont rien d’autre que le développement organique de la « sagesse antérieure ». Il pressent aussi que le tableau doit quitter le domaine des objets pour devenir un champ qui pourrait magnétiser le spectateur.

S’impose alors à lui « la vision du mythe inscrit dans la nature de la création artistique qui se modèle sur la création du monde.» (L’art et le feu créateur) et c’est cela qui guidera sa recherche. 

Encouragé par André Salmon, il cherche, plus qu’un projet esthétique, une peinture qui arracherait le spectateur au désespoir de l’après-guerre, illustré par Bernard Buffet.

  Il expose dans différentes galeries parisiennes, dont La Galerie de Presbourg dirigée par André Fried, collectionneur de renom.

  En 1962 il part pour les États-Unis : New York, Chicago. A cette époque règne le « Pop Art ». Ses recherches sur la matière et la nature n’en trouveront pas moins un public.

  Il fait une exposition au Musée Roerich de New-York où toutes les toiles présentées trouvent acquéreur.

  Ses peintures sont alors exposées en permanence dans une galerie de Madison Avenue : Hall of Art, et à Chicago dans la Marshall Field gallery.

  Après une première relation avec l’Orient, Georges Brunon prolongera son expérience avec des expositions au Japon. Puis à Paris avec la rencontre, en 1975, de Maître Noro et de l’Aïkido (art martial fondé sur la spirale).

  Georges Brunon découvre la puissance que la spirale, vécue corporellement, donne au geste créateur. En 1982, il publie sur ce sujet un livre aux éditions Dangles : L’art et le vivant.

  En 1982 il fonde un groupe, rassemblé autour de cette recherche, intitulé « La spirale organique » qui exposera dans toute la France sous le titre « Rythmes vivants ». 

  Après plusieurs expositions à Paris, Londres, au Japon, aux USA, Georges Brunon, de 2006 à 2014, expose régulièrement à la Galerie Lee, rue Visconti à Paris. En 2012, celle-ci organise rue de Seine une rétrospective de ses œuvres, intitulée « 50 ans de peinture… A contrecourant ».

  Sa recherche de peintre est accompagnée de plusieurs ouvrages de réflexion sur la peinture et la création.

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Affiche exposition Georges Brunon à la Galerie MIchael Lonsdale