Fleurs du vent
JEANNIE LUCAS
Fleurs du vent,
Green Bloom
26 avril au 17 mai 2025
Permanence & Signature du livre d’artiste les 9 & 10 mai 2025
Vernissages
26 AVRIL & 15 MAI
2025
L’artiste Jeannie Lucas dévoile Fleurs du vent, Green Bloom, une exploration sensible et vibrante où elle compose une respiration picturale, un souffle où la nature se mêle à l’intime, se déploie et se transforme en une expérience esthétique et émotionnelle.
Son travail artistique s’inscrit dans une non-figuration où peinture, photographie, céramique et gravure dialoguent avec l’histoire de l’art à travers des séries inspirées par la nature et ses formes mouvantes. Entre abstraction et évocation florale, ses œuvres explorent la mémoire des images et des éléments, jouant sur la répétition, la couleur et la vibration du vivant.
“Le vaste arsenal plastique défini au XXe siècle nourrit ma démarche où je puise toute liberté de pratiquer la Citation, l’Appropriationnisme et le Colorfield painting.
Mes travaux récents s’inscrivent dans une non-figuration avec des techniques qui me sont usuelles : peinture, photographie, parfois céramique et gravure. Elles rythment en répétitions l’étendue d’un paysage éminemment pictural en résonance avec l’histoire de l’art et ses codes immémoriaux d’expression.
Les séries Voir large, Cibles, Stripes et Moving landscapes s’inspirent des rêveries du ciel et de l’eau. Elles ouvrent des fenêtres d’entrelacs aqueux, parfois géométriques, parfois mouvantes
mais toujours mats et sirupeux, à l’huile comme à l’acrylique. Les séries Comme un cœur qui bat, Pivoines, Flowers ou Fleurs du vent s’apparentent d’une
mémoire de la forme où fleurs et algues sont sujets à part entière : La suite Bloom évoque plus particulièrement une projection mentale d’un herbier marin. La composition s’étage en une frise
enchevêtrée comme d’une invitation à l’intime, au silence pourrait-on penser des natures dites “inanimées” telles qu’en les bouquets peints de Giorgio Morandi. Cette souvenance de la forme
végétale existe tour à tour sur des plats, des vases en céramique, aussi bien que sur toile, papier ou impression photographique d’une variante numérique.
La flore qui habite mon imaginaire rappelait autrefois un iris, aujourd’hui elle est rosacée en pentagramme à la Andy Wharhol, pivoine déployée aux pétales tremblantes et chiffonnées des
dispersions de Cy Twombly, nymphéas chers à Monet ou interminables guirlandes de lianes aquatiques, détails de Fucus, lames souples et sombres des laisses de mer.
Je commence parfois par en dessiner le cœur, secret contenu de quelque chose à venir, cœur battant, bientôt révélant, puis cœur grandiose, ouvert, forcément déclinant selon le principe du
temps de vie de la flore. Fanée, rouillée, leur évidente beauté figée m’intéresse moins. « Mes fleurs du vent » d’époque printanière cherchent à éclore, à rayonner, à se disperser. Elles se veulent proches des marges frémissantes de Mark Rothko, d’une générosité turbulente d’épanouissement, bouquets de fleurs d’un chuchotement essaimé par le murmure du vent où
formes et couleurs s’interpénètrent de leur léger va-et-vient. «Il viavai dei fiori » dit- on en Italie, ainsi que le mouvement propre à l’autonomie de toute œuvre artistique” Jeannie Lucas
Le livre
Fleurs du vent, Green Bloom
a été créé spécialement pour l’exposition afin d’offrir une lecture approfondie des œuvres et de leur processus de création. Il est disponible à la vente dans la galerie Michael Lonsdale et deux après-midi
de signature auront lieu les 9 et 10 mai 2025 pour rencontrer l’artiste et échanger autour de son travail.
À travers les différentes séries, le spectateur est invité à un voyage sensoriel où la matière, la lumière et le mouvement s’entrelacent, révélant une quête d’harmonie entre le regard et l’émotion.
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INSTAGRAM GALERIE MICHAEL LONSDALE |